Je publie aujourd'hui ce poème inspiré d'un souvenir de jeunesse. Ça se passait sur l'île qui fit naître en moi le grand Amour bleu. Une fois n'est pas coutume, je garde pour moi le 9ème vers, intime au point de ne pas être prêt à le partager. Le sens du poème n'en devient pas obscur pour autant ; le texte parle quand même.
Il n’y a que l’Eternité
Perché sur le fameux rocher de granit rose
Comme on chevaucherait un ami monstre marin,
J’allais à toute vitesse
Sur la houle et les embruns.
Les oiseaux rentrant de promenade chez eux
Cap mis sur l’horizon en feu,
Vers où volaient aussi mes espoirs et mes adolescentes peines,
J’avais pris la fuite, escaladé la paix en rêve.
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Le cœur assommé par ces lourds pleurs qu’on pleure seul,
J’étais là K.-O., devant la splendeur olmétaine,
Quand la Brise me souffla que toute beauté – sinon injurieuse pour la souffrance humaine –
Est promesse d’une vie meilleure, d’un Au-delà,
Et qu’il n’y a que l’Eternité.
Je connais ce rocher. Il y a un paquet de monde KO à son sommet. Tant de beauté.
Nous voguons avec toi sur la grande bleue ... merci pour ce temps d'évasion
Merci pour ces moments d'évasion cher Stéphen !